Suite de notre série d'articles sur les 10 erreurs du MES.
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Bonne lecture
Les logiciels intégrés d’entreprise comme les ERPs facilitent le développement des applications autour d’une base de données unique. Les logiciels MES créent un espace linguistique à part tout en restant lié de manière très étroite aux autres applications (ERPs, maintenance, qualité, ingénierie, développement) par les ressources et les flux d’activités.
Les interfaces des applications d’un projet avec les applications existantes sont souvent laissées à l’appréciation et à l’expertise de l’intégrateur. La relégation des interfaces au rang de trivialités à traiter de manière ad hoc par les informaticiens n’est pas toujours une cause immédiate de l’échec, mais inocule les germes d’un cancer. A court terme, le maintien de la cohérence des référentiels (produits, matières, équipements) devient vite un cauchemar. Plus tard, l’évolution applicative et handicapée par le codage purement technique des canaux de communication.
Ce point découle du précédent. L’interopérabilité est liée directement au couplage systémique dans l’organisation industrielle et à la cartographie applicative. Il est indispensable d’encadrer la notion technique d’interface par celle linguistique d’interopérabilité prenant en compte le sens de l’information sur la base d’un langage d’entreprise cohérent avec le modèle d’architecture qui guide la transformation industrielle. Elle implique la gestion d’une taxonomie des concepts et des données de référence.
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