Suite de notre série d'articles sur les 10 erreurs du MES.
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Bonne lecture
La gestion de projet tend à circonscrire les rôles et les prestations au cadre du projet. Lorsqu’un intégrateur est sollicité pour le contexte exclusif du projet sans espoir de collaboration à long terme, il doit considérer son seul intérêt immédiat dans ce contexte. Il est alors nécessaire d’établir des spécifications très précises, chaque modification / ajout fera l’objet d’avenants pris en compte pour le seul bilan du projet (compromis coût – qualité).
Le bon gestionnaire de projet la plupart de ces aménagements pour s’en tenir au cahier des charges initial. Un second projet traitera des problèmes non résolus ou soulevés par le premier. Il en résulte une insatisfaction des utilisateurs, une mauvaise adéquation au besoin, et très souvent un échec du projet, que ce soit sur le plan qualitatif (gestion de projet rigoureuse) financière (avenants) ou délais (contractualisation des évolutions).
Cette rigidité affecte directement la performance de transformation. Combinée avec l’erreur précédente elle aggrave la perte de la connaissance et donc de la maitrise même de cette transformation, aux conséquences létales.
Considérant l’importance de la transformation informatique, l’entreprise devra soit installer une cellule informatique industrielle conséquente en charge du pilotage de la stratégie et de la réponse aux besoins, de la conception au déploiement, soit établir un contrat de partenariat à long terme avec un fournisseur/intégrateur qui fera de cette société une entité support de l’entreprise. Cette cellule ou ce partenaire traitera tous les ajustements et développements évolutifs sur la plateforme technologique en place, et interviendra en supervision des projets plus importants.
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